Les Echos mettent l'investissement en nue-propriété à l'honneur dans un article intitulé "Montages astucieux, mode d'emploi". Ils expliquent qu'investir dans l'immobilier en démembrement permet d'acheter moins cher et de faires des économies fiscales.
D'abord, investir dans de la nue-propriété est moins onéreux qu'en pleine propriété. « La décote peut aller de 30 à 40% », souligne Julien Joubert, président du groupe Quintésens. Ensuite, grâce à la décote et la valorisation du bien pendant 15 ans, l'argent placé fructifie et assure une rentabilité « mécanique » de 3 à 4 %. Ensuite, la fiscalité. "La détention de cet immobilier ne génère pas pour le nu-propriétaire de revenus locatifs pendant 15 à 18 ans. C'est donc finscalement neutre", indique Eric Ninu, directeur commercial d'iSelection."
Ils exposent ensuite un cas pratique d'achat de nue-propriété avec un Contrat Monetivia, puis reviennent sur les différences entre le neuf et l'ancien.
L'investissement dans la nue-propriété dans l'ancien s'avère une solution pour se constituer un patrimoine sans le payer au prix fort. Ici, la palette des biens est plus variée. On accède à des habitations de centre-ville, à des adresses réputées et dotées du charme de l'ancien. Le montage est le suivant : l'acheteur paie au vendeur (un senior) la valeur de la nue-propriété. Ce dernier, étant usufruitier, reste « dans les murs ». Le montant de la décote est calculé sur la base d'une durée déterminée (entre 10 et 25 ans), du prix du bien et de l'âge du vendeur. "La réduction de prix peut aller de 25 à 50% selon les situations", affirme Thomas Abinal, fondateur de Monetivia, spécialisée dans le démembrement temporaire dans l'ancien. En cas de décès du vendeur avant la durée fixée au départ, l'acheteur s'engage à verser une indemnité aux héritiers du vendeur jusqu'à la date prévue. Autre scénario : si l'usufruitier décide de rester « chez lui » au-delà de la période impartie, c'est l'assureur (Allianz) qui dédommagera le nu-propriétaire sous la forme d'une rente (voir exemple). Au préalable, le senior aura souscrit une assurance pour couvrir ce scénario."