Face à la réduction du niveau des pensions de retraite par rapport à la rémunération des actifs, et au très probable déclin de celles-ci au cours du temps, les Echos Week-End s'interrogent sur les différents moyens dont disposent les seniors pour compléter leurs revenus. Les seniors sont de grand détenteurs de patrimoine immobilier dans l'Hexagone, et de nombreuses solutions passent par l'utilisation de celui-ci pour financer le bien-vieillir.
Les Echos commencent par mettre en garde contre les multiples inconvénients des solutions traditionnelles. Selon eux, l'immobilier locatif a l'avantage de fournir un complément de revenu à vie, mais "les inconvénients sont à la mesure : soucis de gestion, risque d’impayé, charge de l’entretien et des travaux sans oublier… la fiscalité! Ce sont les revenus les plus fiscalisés: jusqu’à 45% +17,2%". Tout cela pour des "rendements, qui une fois tout pris en compte, sont souvent proches de zéro,voire négatifs à Paris pour les contribuables soumis à l’impôt sur la fortune». Le viager permet quant à lui la perception d'une rente à vie. Cependant, les Echos soulignent que "le taux de conversion, lié à l’espérance de vie, n’est pas très motivant, tout comme la fiscalité" et avertissent du risque d'impayé de la rente viagère.
Les Echos mettent alors en avant les réponses moins traditionnelles à la question du financement du bien-vieillir en France. Parmi elles figure le démembrement temporaire, une "solution intéressante pour les seniors désireux de dégager du cash sur leur maison ou appartement pour assurer leurs vieux jours". Ils exposent alors les avantages du Contrat Monetivia, qui permet aux seniors de rester chez eux à vie tout en étant sûrs de jouir d'une valeur au plus proche de celle de leur bien.